• 214 millions de personnes touchées dans le monde
• 95% des cas de paludisme sont recensés en Afrique Subsaharienne
• 96% des cas de décès dus au paludisme sont en Afrique subsaharienne

Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites transmis par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Il existe 5 espèces de paludisme dont deux sont particulièrement dangereux : Plasmodium Falciparum, le parasite provoquant le plus de décès, et aussi le plus répandu sur le continent africain, et Plasmodium Vivax, l’espèce dominante dans la plupart des pays en dehors de l’Afrique subsaharienne.

En 2020, on estimait à 214 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde et le nombre de décès lié au paludisme s’élève à 627 000. 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été recensés en Afrique.

Les enfants de moins de 5 ans représentent 80% de l’ensemble des décès dus au paludisme en Afrique. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la moitié de la population mondiale est exposée au risque du paludisme. Les groupes les plus vulnérables au sein de la population à l’exposition du paludisme sont les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les personnes vivant avec le VIH/sida et les personnes à faible immunité qui se rendent dans des zones à transmission intense, comme les travailleurs migrants et les voyageurs.

Au Bénin, le paludisme est la première cause de mortalité et de morbidité. Les mesures préventives contre les moustiques réduisent la prévalence du paludisme dans la population. Le diagnostic et le traitement précoce du paludisme préviennent la mortalité et contribuent à réduire la transmission également. Ainsi les deux interventions principales pour la prévention contre le paludisme sont l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide. On compte aussi l’utilisation préventive de spray anti-moustique et de tisane d’Artemesia (une plante utilisée en Afrique contre le paludisme).

92% des ménages béninois possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide et environ 89% ont été obtenues par les ménages lors d’une campagne de distribution de masse. Si on observe une augmentation de la possession de moustiquaire dans les ménages depuis 1996 passant de 25% à 92% en 2017-2018, la prévalence du paludisme est toujours très forte en Afrique et constitue un frein au développement des communautés et des pays les plus touchés par la maladie selon les institutions internationales.

NOS ACTIONS

LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Pour participer à la réduction des cas de paludisme, notamment auprès des personnes vulnérables qui pourraient développer des affections sévères, XOLALI distribue des KITS préventifs contre le Paludisme. L’utilisation de moustiquaires pour dormir réduit considérablement l’exposition aux moustiques. De même, nous préconisons la consommation de tisane d’Artemisia en traitement préventif, à boire régulièrement pour réduire la probabilité d’affection sévère, ou encore l’utilisation d’huile de neem sur la peau, qui possède des propriétés antipaludéennes.